Le plan français de lutte contre le VIH/sida s’appelle « Sidaction 2023 »

Le VIH/sida est la première cause de mortalité dans le monde chez les femmes en âge de procréer (15-44 ans).

650 000 personnes y succombent encore chaque année, malgré les progrès de la science. Il est toutefois important de noter que, en l’espace de 20 ans seulement, le nombre de décès dus au sida a diminué de moitié dans le monde. D’ici 2030, on espère que le VIH/SIDA sera éradiqué au niveau international.

Si la crise du coronavirus a constitué un obstacle à la lutte contre le sida (faible accès des patients aux soins, détournement des financements vers la lutte contre le COVID-19), elle a aussi permis de renforcer les structures médicales et de recherche.

La France a été l’un des premiers pays à se mobiliser dans la lutte contre le VIH/sida et sa stratégie extérieure s’est appuyée sur les principes de solidarité, d’accès équitable et universel aux médicaments et sur la lutte contre les préjugés.

Depuis sa création il y a 20 ans, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a reçu 5,5 milliards d’euros de la France, ce qui en fait le deuxième donateur derrière les États-Unis. Grâce à son aide, 44 millions de vies ont été sauvées grâce au Fonds. À l’Institut Pasteur, le président Macron a promis un investissement extraordinaire de 1,8 milliard d’euros de la France pour les trois prochaines années. Dès 2019, sa prévision de 1,3 milliard d’euros représentait une augmentation de 20 % par rapport au dernier cycle. La nouvelle stratégie du Fonds mondial pour 2023-2028 met davantage l’accent sur les soins préventifs, l’implication des groupes locaux, ainsi que la lutte contre les inégalités.

La France est le pays qui a le plus contribué à UNITAID (2 milliards d’euros depuis 2006), une organisation qu’elle a cofondée avec le Brésil et qui aide les personnes dans le besoin à obtenir des tests de dépistage du VIH et des traitements plus rapidement et à moindre coût. UNITAID est un groupe qui privilégie la créativité et les idées nouvelles. On estime que ces produits et méthodes révolutionnaires permettent chaque année de sauver plus de trois millions de maladies et de sauver la vie de plus de cent mille personnes.

Le pays finance également l’ONUSIDA, qui milite pour la recherche sur le VIH/sida et en assure le suivi et l’analyse.

Enfin, à partir de 2021, la France a financé la Communauté de brevets sur les médicaments, une initiative soutenue par l’ONU et UNITAID qui vise à accélérer le développement de marques génériques pour les médicaments vitaux, y compris les médicaments antirétroviraux.

Source: diplomatie.gouv.fr