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Le DHS va lancer des tests ADN pour déterminer les relations familiales à la frontière sud des États-Unis

Le Département de la Sécurité intérieure des États-Unis va lancer un programme pilote de tests ADN pour aider à identifier et éventuellement poursuivre en justice des personnes se présentant comme des familles, cela dans le but de lutter contre le trafic d’êtres humains.

L’opération nécessitera un prélèvement buccal et devrait, en moyenne, fournir des résultats en environ 90 minutes, selon un haut responsable de l’ICE, la police douanière américaine.

Les essais débuteront par un programme pilote dès la semaine prochaine. Ce travail vise à empêcher les migrants adultes de prétendre frauduleusement être des parents, ce qui a généralement pour objectif d’éviter une détention de longue durée.

Interrogé par des journalistes, les responsables ont déclaré que les tests seraient volontaires et que les échantillons ne seraient utilisés que pour déterminer les relations familiales, pas pour engager des poursuites.

« Il s’agit d’une avancée sans précédent dans notre processus et nos techniques d’enquête »


a déclaré mercredi un responsable du DHS.

Le DHS a maintes fois averti que les trafiquants exploitaient les enfants pour contourner les lois sur l’immigration des États-Unis. Actuellement, le gouvernement ne peut pas garder les enfants migrants en détention pendant plus de 20 jours, ce qui entraîne souvent la libération de familles – ou de groupes se faisant passer pour des familles – jusqu’à l’audience devant le tribunal de l’immigration, pratique que le président Donald Trump a qualifié non sans ironie de « catch and release » : « arrestation et libération ».

Les informations recueillies lors du test ADN ne seront ni stockées ni partagées, a déclaré un responsable de l’ICE.

D’octobre 2018 à mars 2019, les autorités ont identifié plus de 1 000 cas de fausses familles arrêtées à la frontière sud. En avril, des officiers de la Sécurité intérieure ont enquêté sur 100 familles présumées, trouvant des preuves de fraude dans 29 de ces affaires.

L’annonce intervient alors que le responsable du DHS envisage également des possibilités pour augmenter les temps de détention de la famille. Une décision de justice de 2015 oblige les familles avec de jeunes enfants à être libérées après 20 jours.

Plus tôt cette semaine, l’ICE annoncé que les enquêteurs seraient réaffectés à la frontière méridionale, dans des endroits submergés par l’afflux récent de familles de migrants.

« En entrant frauduleusement en tant que cellule familiale ou en tant que mineur non accompagné, les étrangers en situation irrégulière peuvent exploiter les failles des lois sur l’immigration pour entrer aux États-Unis et éviter la détention »


a déclaré l’ICE dans un communiqué publié lundi.

Source: abcnews.go.com, edition.cnn.com

© 2019 Rapport Journalier

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