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Le dalaï-lama a été hospitalisé pour une infection à la poitrine et va mieux

Le dalaï-lama a pris un avion de Dharmsala pour consulter des médecins dans la capitale et a été hospitalisé mardi.

Le dalaï-lama, qui a fui pour l’Inde en 1959 après l’échec d’un soulèvement contre la domination chinoise, vit en exil dans la ville de Dharamshala, au nord du pays.

Son secrétaire personnel, Tenzin Taklha, a déclaré aux journalistes :

Aujourd’hui, sa sainteté a ressenti un certain malaise. Il a été emmené par avion à Delhi pour y être examiné. Des médecins ont diagnostiqué une infection à la poitrine et il est soigné pour cela. Son état est stable. Il recevra des soins pendant deux ou trois jours ici.

Le chef spirituel tibétain, âgé de 83 ans, est sous aide médicamenteuse et risque de passer un jour ou deux à l’hôpital, a déclaré Tenzin Taklha.

Il passe généralement plusieurs mois par an à parcourir le monde pour enseigner le bouddhisme et informer sur la lutte des Tibétains pour une plus grande liberté en Chine.

« Les voyages sur de longue distance sont éreintants. En général, il est en excellente santé. Mais il prend des précautions », toujours selon son secrétaire personnel.

Le dalaï-lama a pris l’avion de Dharmsala pour la capitale afin de consulter des médecins, et a été hospitalisé mardi.

Cette ville montagneuse du nord de l’Inde est son quartier général depuis qu’il a fui le Tibet en 1959 à la suite d’un soulèvement manqué contre la domination chinoise.

Lors d’une conférence donnée pour des éducateurs et des étudiants à New Delhi la semaine dernière, en réponse à une question liée à l’avenir du Tibet avec la Chine, il a répété qu’il ne cherchait pas l’indépendance du Tibet, mais préférerait une « réunion » avec la Chine dans des conditions acceptables pour les deux parties prenantes.

La santé du dalaï-lama est un enjeu important, puisque près de 100 000 Tibétains vivant en Inde craignent que leur combat pour une patrie véritablement autonome ne prenne fin après sa mort.

Le dalaï-lama a toujours dit qu’après sa mort, il se réincarnerait en quelqu’un ou quelque chose venant de l’Inde, prévenant ainsi un éventuel successeur chinois qu’il ne serait pas respecté.

La Chine, qui a pris le contrôle du Tibet en 1950, considère le lauréat du prix Nobel de la paix comme un séparatiste dangereux et a déclaré que ses dirigeants avaient le droit d’approuver le successeur du dalaï-lama, une prérogative héritée des empereurs chinois.

Mais de nombreux Tibétains – dont la tradition veut que l’âme d’un moine bouddhiste âgé se réincarne dans le corps d’un enfant à sa mort – s’inquiètent de la façon dont les Chinois pourraient vouloir profiter de son décès pour exercer une influence sur leur communauté.

© 2019 Rapport Journalier

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