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La gauche française au bord de la dissolution à cause de la guerre au Moyen-Orient

Les désaccords sur la manière de gérer le conflit israélo-palestinien ont failli provoquer le démantèlement de la coalition de la gauche en France.

Les membres du Parti socialiste (PS) ont décidé de « suspendre » l’adhésion de leur parti à la coalition NUPES (Nouvelle Union populaire, écologique et sociale), qui regroupe la France insoumise (LFI), les Verts et le Parti communiste, tous trois d’extrême gauche.

Après que l’ancien candidat à l’élection présidentielle Jean-Luc Mélenchon et ses plus proches partisans ont refusé de qualifier « d’acte terroriste » l’horrible attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, le conseil d’administration de LFI a accusé ces derniers « d’attiser sans cesse la discorde » au sein de l’alliance.

La France insoumise (LFI) est le plus grand mouvement de gauche du Parlement français de 577 sièges, avec 74 députés, mais son approche intransigeante quant à son opposition absolue à Macron et ses coups d’éclat et déclarations souvent litigieuses ont souvent fait mordre la poussière à ses partisans.

Mélenchon a affirmé sur X que le chef du Parti socialiste Olivier Faure « divise NUPES » à cause d’un « différend personnel avec moi au sujet d’Israël (et) de la Palestine ». Le message a ensuite disparu. « M. Mélenchon a été un point d’ancrage de l’unité, mais il est devenu un obstacle », a déclaré M. Faure aux dirigeants socialistes, d’où la nécessité d’une réforme fondamentale.

Un ancien candidat à la présidence du parti écologiste, Yannick Jadot, a déclaré qu’il fallait cesser les relations avec LFI tant qu’ils n’auraient pas expliqué fermement leurs idées essentielles.

Après que Danièle Obono, membre de LFI, a qualifié le Hamas de mouvement de « résistance », le ministre français de l’intérieur, Gerald Darmanin, a averti qu’elle devrait faire l’objet d’une enquête judiciaire pour suspicion de soutien au terrorisme.

Macron a été réélu à la présidence mais n’a pas réussi à obtenir une majorité parlementaire, ce qui a conduit à la création du parti NUPES l’année dernière. Pourtant, des désaccords sont rapidement apparus, notamment lorsqu’un proche de Mélenchon a admis avoir commis des violences conjugales, ainsi que sur le projet de résister aux changements de l’administration en matière de retraite, largement présentés, sur le conflit en Ukraine et sur les émeutes de cet été. En conséquence, le parti communiste a voté une résolution déclarant que la NUPES était dans une « impasse » et appelant à la formation d’un « nouveau type de syndicat » de gauche.

Certains membres du PS et des Verts ont plaidé pour le maintien de l’alliance, en s’appuyant sur la ligne de LFI selon laquelle la gauche ne peut pas gagner si elle ne travaille pas ensemble.

Source: france24.com

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